Le marketing olfactif

« L’identité de marque » et « l’image de marque » sont deux termes similaires mais pourtant très différents.
L’identité de marque est ce qu’il reste dans l’esprit des consommateurs sur l’ensemble du domaine et qui est définie par son propriétaire. C’est donc le consommateur qui détermine l’image de marque selon la manière dont il la perçoit.

Dans cet « ensemble », il existe un vaste choix pour définir les facettes d’une entreprise. On y trouve : les éléments de la politique de marque (identité visuelle), les éléments de la politique commerciale (prix, distribution…), les valeurs de la marque, les éléments historiques de la marque, et bien d’autres critères encore.

L’identité sensorielle est un terme qui s’utilise et se développe de plus en plus dans le marketing. Elle fait appel à nos 5 sens : la vision, le toucher, le goût, l’ouïe et l’odorat.
Parmi ces 5 sens, l’odeur a un pouvoir que l’on appelle la « mémoire olfactive ». Celle-ci a un impact direct sur notre cerveau car elle active une zone directement liée à l’émotion.

« Quand nous sentons, nous respirons les molécules de l’air qui nous entoure. Elles passent par l’épithélium, espace dans la voie nasale où sont situées les cellules réceptrices chargées de leur détection. Cela déclenche des signaux électriques transmis au bulbe olfactif (au-dessus du nez) qui, relié au cortex, les envoie directement dans le système limbique, partie du cerveau gouvernant les émotions, les comportements et la mémoire à long terme », explique Anne Churchill, chercheur expert en neurosciences chez Givaudan.

Les souvenirs olfactifs sont omniprésents avec plus ou moins de conscience subjective mais toutefois chargés en émotions. Chaque étape de notre vie est marquée, dès notre plus jeune âge, par ce sens trop peu exploité et pourtant si puissant, si significatif et si prévenant pour l’être humain.

Sujet vaste et complexe qui n’est pas, hélas, ici le thème principal !

Notre nez serait capable de percevoir jusqu’à 100 milliards d’odeurs différentes mais notre mémoire n’en apprend que quelques milliers. Celles que nous associons à des souvenirs ont un puissant effet de réminiscence.
Ainsi, l’identité olfactive serait à l’odorat ce que l’identité visuelle est à la vue. Toutefois, le processus par lequel les souvenirs olfactifs sont formés et emmagasinés diffère de celui des autres sens. L’anatomie joue un rôle déterminant dans la perception des odeurs.
La région du nez qui détecte les odeurs est intimement liée à une partie du cerveau qui régit les émotions, les processus affectifs, l’anxiété et le comportement. Les sens de la vue, de l’ouïe et du toucher, quant à eux ne passent pas par cette région du cerveau et, par conséquent, ne suscitent pas une réaction aussi intense.

On pourrait croire que l’identité olfactive a pour but premier de déclencher l’acte d’achat. Pour moi, il n’en est rien !

-L’odeur est émotionnelle et de ce fait elle nourrit olfactivement la fidélisation par des souvenirs et du confort (car l’on peut se sentir bien grâce à des odeurs familières) rendant la mémoire olfactive indirectement plus impactante que la mémoire visuelle. En effet c’est une expérience olfactive qui rassure, car elle est originale, accueillante et marquante. D’après Océane Rossier, administratif – HR chez Enigma (Agence de communication), on pourrait qualifier la signature olfactive comme une « campagne de fidélité ambiante ».-

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Alors… N’attendez plus ! Ensemble créons votre identité olfactive.

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